miércoles, 9 de abril de 2014


L'École des maris


c'est une comédie en trois actes et en vers de Molière, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le 24 juin 1661 par la troupe de Monsieur, frère unique du Roi.

L’intrigue de cette comédie, qui repose le contraste radical entre deux frères, dont l’un a pour principe la sévérité dans l’éducation des enfants et l’autre l’indulgence, s’inspire des Adelphes de Térence.




Résumé : 


Molière met en opposition deux frères, tuteurs de jeunes filles qu’ils se proposent d’épouser. L’un, Sganarelle, tient sa pupille enfermée dans sa maison comme dans un cloître et lui refuse les plaisirs les plus innocents. L’autre, Ariste, prétend, au contraire, qu’il est plus sage de s’accommoder aux coutumes du jour et de ne pas se faire remarquer par un excès de rigidité.

Tombant dans un excès contraire, il laisse donc sa pupille jouir d’une pleine liberté : elle va au bal, au théâtre, s’habille à la dernière mode, reçoit qui bon lui semble, tandis que sa sœur, Isabelle, se morfond d’ennui, n’ayant d’autre compagnie que son vieux barbon de tuteur et d’autre distraction que de ravauder son linge et tricoter des bas. On devine le résultat de ces deux sortes d’éducation.

Tandis que Léonore, au comble du bonheur, se trouve heureuse d’épouser son tuteur et le récompense par son amour de sa confiance en elle, Isabelle prend en horreur Sganarelle et ne songe qu’à échapper à sa tyrannie ; elle se sauve enfin chez un jeune homme qu’elle connaît à peine et qu’elle épouse imprudemment.

Cette comédie si gaie, si spirituelle, n’offre pas une morale irréprochable. On ne trouvera pas que la dissipation soit le meilleur système d’éducation d’une jeune fille, ni qu’il doive être permis de s’échapper des mains d’un tuteur parce qu’il est d’une rigidité môme ridicule. Le but de Molière a été d’exagérer le mal pour mieux faire ressortir la fausseté du système.


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